Perdrix grise
Les populations de Perdrix grise sont suivies annuellement par comptage des couples en fin d’hiver et échantillonnage des compagnies en fin d’été afin de quantifier la reproduction de l’espèce.
Ces données recueillies permettent de gérer la chasse de l’espèce qui bénéficie d’un plan de chasse départemental depuis 1988.
Depuis 2010, l’espèce n’a pas été chassée sur le département d’Eure-et-Loir faute d’effectifs suffisants garantissant une bonne conservation de l’espèce.
Dans un contexte de déclin de l’espèce, la fédération a mis en place depuis 2017, un protocole de repeuplement pour les territoires les plus démunis.
Faisan commun
Le Faisan commun est présent à l’état naturel sur un tiers du département (76 000 ha).
L’espèce est suivie chaque année par comptages des effectifs reproducteurs (comptage au chant ou au percher) et par échantillonnage des compagnies après moisson.
L’espèce est gérée par un plan de gestion avec attributions et marquage. Les GIC peuvent se soustraire à cette obligation après avoir contractualiser, avec la fédération, un plan local de gestion qui renforce les actions d’aménagement et de suivi de l’espèce.
L’abondance du faisan commun reste directement liée à la capacité d’accueil des territoires et notamment la présence de jachères faune sauvage.
Depuis 2024, sur le reste du département, le prélèvement de poule faisane est soumis à des quotas avec marquage. Cette mesure de gestion sur les prélèvements de poules faisanes vise à préserver un nombre suffisant de reproducteurs sur l’ensemble du département afin que des populations naturelles de faisans s’y développent.
Lièvre d'Europe
Le lièvre d’Europe
Le lièvre d’Europe est géré par un plan de gestion à deux niveaux.
L’objectif de ce plan de gestion est d’optimiser la gestion des populations de lièvre au sein de différentes unités de gestion.
Deux niveaux de gestion sont instaurés.
Le premier niveau doit permettre de développer les populations sur les unités de gestion où les densités sont faibles. Le principe de l’attribution et du marquage est utilisé pour relancer la dynamique de ces populations. Il s’applique à l’ensemble des territoires de l’unité de gestion concernée.
Le deuxième niveau de gestion doit permettre de stabiliser ou de diminuer les populations de lièvres. La gestion des prélèvements est libre, aucun dispositif d’attribution, ni de marquage n’est imposé, seul un conseil de prélèvement est maintenu.
Le suivi de l’espèce est assuré par la mise en place d’indices kilométriques d’abondance sur l’ensemble des communes du département sur les mois de janvier et février.
L’évolution de cet indice d’abondance permet aux comités locaux d’établir les niveaux de prélèvement sur chaque unité de gestion.